Infarctus et invalidité professionnelle

Qu'est-ce qu'un infarctus ? Quels sont les symptômes qui accompagnent cette pathologie ? Quelles en sont les causes, souvent méconnues ?

Quels sont les réflexes ou habitudes au quotidien qui permettent de limiter les risques d'infarctus ? Comment soigner ce dernier ? Comment le taux d'invalidité pour infarctus impacte-t-il l'indemnisation versée par la Sécurité sociale ? Pourquoi souscrire une prévoyance pour particuliers est essentiel pour la majorité des personnes victimes d'infarctus ?

Éléments de réponse.

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Qu'est-ce que l’infarctus ?

L'infarctus est un événement cardiaque reconnu comme une affection de longue durée (ALD) par le Ministère de la Santé et de la Prévention. Appelé plus fréquemment "crise cardiaque", il peut conduire à un statut d'invalidité si la capacité de travail d'une personne est diminuée de 66 % (2/3) ou plus. Il survient quand le flux sanguin vers le cœur est bloqué, et nécessite un traitement médical immédiat.

Si la Sécurité sociale indemnise les soins essentiels, il est toutefois conseillé de souscrire une assurance prévoyance adaptée, afin de couvrir intégralement les conséquences financières liées à cette pathologie.

Quels sont les symptômes de l’infarctus ?

Les symptômes de l'infarctus incluent une douleur thoracique sévère pouvant s'étendre à d'autres parties du corps, des nausées, des vertiges, des évanouissements, de l'essoufflement, une transpiration excessive, des palpitations, une accélération du rythme cardiaque, et une fatigue extrême.

Un infarctus peut survenir à tout âge, bien qu'il soit plus fréquemment observé après 55 ans (source : Inserm.fr)
Ces symptômes - constatés par le médecin-conseil de la Sécurité sociale - détermineront en partie le taux d'invalidité pour infarctus d'un patient.

Quelles sont les causes de l’infarctus ?

L'infarctus est provoqué par la thrombose des artères, généralement causée par une accumulation de cholestérol et de plaques athéromateuses.

Parmi les facteurs de risque, on compte le diabète, l'hypertension, le tabagisme et l'obésité.

Ce trouble cardiaque peut entraîner diverses complications graves, y compris de l'insuffisance cardiaque, des arythmies, des anévrismes et autres pathologies cardiovasculaires, ainsi que des problèmes respiratoires, des dysfonctionnements sexuels, des troubles psychologiques et des phlébites.

Comment prévenir un infarctus ?

Pour prévenir un infarctus, il est essentiel d'adopter un mode de vie sain.

Cela induit une alimentation équilibrée, riche en fibres et pauvre en graisses saturées, sodium et sucres ajoutés, privilégiant les fruits, les légumes et les céréales complètes.
Il est également conseillé d'éviter les produits transformés, l'excès de cholestérol, ainsi que la consommation de tabac et d'alcool. En revanche, les aliments dotés de bonnes graisses comme l'avocat (riche en oméga-3) sont conseillés.

Par ailleurs, il est bénéfique de s'engager dans une routine d'exercice physique régulier, adaptée à chaque individu, afin de fortifier son métabolisme et diminuer le risque cardiovasculaire.

Comment soigner un infarctus ?

L'infarctus est provoqué par la thrombose des artères, généralement causée par une accumulation de cholestérol et de plaques athéromateuses.

Parmi les facteurs de risque, on compte le diabète, l'hypertension, le tabagisme et l'obésité.

Ce trouble cardiaque peut entraîner diverses complications graves, y compris de l'insuffisance cardiaque, des arythmies, des anévrismes et autres pathologies cardiovasculaires, ainsi que des problèmes respiratoires, des dysfonctionnements sexuels, des troubles psychologiques et des phlébites.

Comment la Sécurité sociale indemnise-t-elle l’infarctus ?

Si vous êtes atteint d'une maladie grave ou chronique nécessitant un traitement de longue durée et onéreux, votre pathologie peut être reconnue comme une affection longue durée (ALD) exonérante par l'Assurance maladie. Cela signifie que vos dépenses médicales en relation avec cette maladie seront entièrement remboursées. Toutefois, certains coûts supplémentaires pourraient rester à votre charge, tout comme les dépassements d’honoraires, le forfait hospitalier, la participation forfaitaire et la franchise médicale.

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Comment faire reconnaître un infarctus par la Sécurité sociale ?

Au même titre que la phlébite ou l'athérosclérose, l'infarctus fait partie des pathologies cardiaques qui peuvent rendre invalides et être donc reconnues comme des handicaps ponctuels ou permanents par la Sécurité sociale.

Pour cela, il faut que la pathologie du patient (tout comme le handicap physique ou psychique éventuel qu'elle peut engendrer) représente une incapacité de travail (taux d'invalidité pour infarctus) de 2/3 (soit 66 %).

En outre, si la pathologie est liée à la profession de l'assuré social, celui-ci pourra le cas échéant recevoir une rente d'incapacité.
L'infarctus étant reconnu comme une ALD par l'Assurance maladie, les personnes atteintes de cette pathologie sont donc exonérées du ticket modérateur, dès lors que leur thérapie nécessite un traitement long.

En revanche, si l'infarctus n'entraîne pas de soins continus et d'arrêt de travail supérieur à 6 mois, les assurés sociaux sont remboursés par l'Assurance maladie selon les taux normaux appliqués par la Sécurité sociale.

Pour faire reconnaître l'infarctus comme une pathologie invalidante, la personne qui en est affectée doit s'adresser à l'organisme de Sécurité sociale dont elle dépend (CPAM ou MSA), dont un médecin-conseil va se prononcer sur son taux d'invalidité pour infarctus.
Si, selon le médecin-conseil, l'invalidité du patient le rend inapte à travailler, un médecin du travail doit aussi confirmer cet avis.

Le patient atteint d'un infarctus considéré comme une ALD par l'Assurance maladie peut aussi bénéficier de l'assistance d'un infirmier payé par la Sécurité sociale en raison des d'actes infirmiers récurrents qu'occasionne son traitement.

Mais l’infarctus doit d’abord être constaté par le médecin-conseil de l'Assurance maladie. Si tel est le cas, l'assuré social pourra alors obtenir le versement d’une rente d'invalidité. Il s’agit d’une rente viagère versée jusqu'au décès du patient, et qui dépend du taux d'incapacité constaté par le médecin-conseil. Celui-ci détermine le degré d'invalidité : de 1 (le patient peut exercer une activité professionnelle) à 3 (il ne peut alors plus travailler et doit se faire aider pour les actes de la vie courante, comme se laver).

Quelle rente verse la Sécurité sociale pour un infarctus ?

L'intensité des séquelles causées par un infarctus est très disparate. La rente d'invalidité versée dépend d'abord du taux d'invalidité pour infarctus du patient.

Le patient pourra recevoir une rente annuelle pour la part de ses salaires annuels inférieurs à 40 097,60 euros. En revanche, pour la part de salaires annuels compris entre 40 097,60 € et 160 390,42 euros, la Sécurité sociale lui versera seulement un tiers du montant de cette tranche salariale. Enfin, pour la part de ses salaires dépassant 160 390,42 euros, il ne recevra aucune pension d’invalidité.

La pension d’invalidité d’un salarié est de 1 159,20 euros maximum pour une invalidité de catégorie 1, et de 3 142,90 euros maximum pour une invalidité de catégorie 3.

En outre, s'il n'est pas exonéré du ticket modérateur, les soins médicaux du patient seront remboursés aux taux habituels appliqués par son organisme de Sécurité sociale. Or, les soins médicaux pour traiter un infarctus sont extrêmement coûteux.

Par conséquent, en l'absence d'une mutuelle d'entreprise couvrant intégralement ses dépenses médicales ou une perte de revenus occasionnée par un arrêt de travail prolongé, tout salarié avisé aura intérêt à souscrire un contrat de prévoyance individuel et une mutuelle santé tant qu'il est en bonne santé.

N.B.:

  • Si le montant de la pension d'invalidité est inférieur au montant de l'allocation adulte handicapé (AAH), il est possible, sous certaines conditions, de cumuler ces 2 aides sociales.
  • Une personne victime d'infarctus présentant un taux d'incapacité permanente de 80 % minimum peut recevoir une prestation complémentaire pour recours à une tierce personne, afin qu'un auxiliaire de vie l'aide au quotidien.

Source : Ameli.fr

Quels sont les avantages d'une prévoyance complémentaire en cas d'infarctus ?

La rente allouée par la Sécurité sociale se révèle insuffisante pour combler la baisse des revenus habituels d'une personne victime d'infarctus. Cependant, si cette dernière a préalablement souscrit une prévoyance complémentaire MetLife, elle pourra alors bénéficier de plusieurs garanties avantageuses, parmi lesquelles on retrouve :

  • Une rente invalidité, qui fournira à sa famille et elle-même un complément de revenus si son taux d'invalidité pour infarctus l'empêche d'exercer une activité professionnelle temporairement ou définitivement (en cas de taux d'incapacité permanente).
  • Une rente éducation, qui prévoit le versement d'une somme pouvant atteindre 2 000 euros par mois et par enfant, afin de financer leurs études jusqu'à l'âge de 25 ans.
  • Une garantie "Frais généraux", pour couvrir, jusqu'à 600 euros par jour, ses dépenses professionnelles.

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