Les obsèques juives
Tout savoir sur les obsèques juives
Dans un enterrement juif, la coutume revêt une importance particulière. La Thora, Bible hébraïque, définit notamment les grandes fêtes et les rites religieux. Comme dans la croyance bouddhiste, le décès d’un fidèle n’est pas une fin. La mort constitue un passage vers un autre monde. Le judaïsme proclame la pérennité de l’âme.
Quel est le déroulement d’une cérémonie d’enterrement juive ? Quelles sont les pratiques funéraires lors d’obsèques juives ?
Votre devis assurance obsèques en 2 minutes !
Jusqu'à 8000 € de capital pour financer vos obsèques à l'avance. A partir de 11,15€/mois*.
Comment se déroulent les funérailles juives ?
Organiser les funérailles peut s’envisager sous forme d’une cérémonie religieuse pour un juif très pratiquant, ou d’une cérémonie civile, laïque et personnalisée, selon les volontés du défunt. Quel que soit le type d’obsèques, la sérénité reste de rigueur. Les rites funéraires excluent la crémation au profit de l’inhumation. La crémation est considérée comme une profanation envers la personne décédée.
Le Shabbat ne permet pas l’enterrement juif le samedi, le défunt doit alors être inhumé rapidement. Le recours à l’embaumement (soins de conservation) est généralement évité, excepté pour les cas où la législation l’exige (transport du corps à l’étranger, vers Jérusalem notamment). Pour cela, les proches du défunt contactent dans les meilleurs délais une entreprise de pompes funèbres pour organiser les funérailles.
Le rabbin est le maître de cérémonie des obsèques. Pendant les funérailles religieuses qui se déroulent au cimetière, sans passage à la synagogue, il prononce l’éloge funèbre devant les proches du défunt et l’assemblée, tandis que le cercueil est placé dans la tombe.
Quels sont les derniers devoirs ?
Comme pour une cérémonie funéraire bouddhiste, l’accompagnement du mourant jusque dans ses derniers instants est essentiel.
Le rituel juif du deuil consiste à fermer les yeux du défunt (tâche qui revient au fils en règle générale) puis la bouche. Le visage est immédiatement recouvert d’un drap. Le corps, enveloppe de l’âme, est sacralisé car considéré comme l’écrin d’un objet précieux et sacré. Les proches du défunt ou les membres de la ‘Hévra (la Sainte confrérie) déshabillent le défunt et le recouvrent d’un drap blanc. Une bougie est placée près de sa tête et une autre à ses pieds.
Du décès au jour de l’enterrement juif, une veillée funèbre est organisée pour ne jamais laisser seul l’être cher. Il est coutume de se recueillir et de rendre un dernier hommage à la personne décédée en récitant des psaumes. Parmi les rites funéraires juifs, il est également d’usage de recouvrir les miroirs et les portraits de la maison de deuil.
Toilette mortuaire dans la religion juive : quelle particularité ?
Dans le déroulement des obsèques juives, la toilette mortuaire n’a pas seulement vocation à laver le corps de la personne décédée. Elle est réalisée dans le but de le purifier et de libérer l’âme du défunt. L’être cher est plongé dans un bain utilisé pour les rites de pureté, le mikvé.
La toilette mortuaire d’une femme ou jeune fille juive n’est effectuée que par des femmes de la ‘Hevra.
Les pratiques funéraires de la religion juive impliquent de ne plus toucher ni embrasser le défunt après le placement dans le cercueil (mise en bière).
Le saviez-vous ?
L'assurance obsèques vous permet de préparer et financer tout ou partie de vos obsèques pour soulager vos proches le moment venu. Qu’elle soit religieuse ou civile, MetLife vous accompagne dans l'organisation de votre cérémonie.