Prévoyance photographe : ce que vous devez savoir
Les auteurs photographes et les photographes pratiquant la photographie d'illustration ou la photographie sociale n'ont pas le même statut. En conséquence, les premiers dépendent de la Sécurité sociale des artistes auteurs, les seconds de l'URSSAF.
Dans les 2 situations, les indemnités versées par ces organismes ne compensant pas une baisse soudaine de revenus en cas d'aléa de la vie, un photographe TNS a tout intérêt à souscrire un contrat de prévoyance complémentaire.
Devis Prévoyance photographe
Un conseiller étudiera votre situation pour vous proposer des couvertures sur-mesure.
Photographes : zoom sur vos régimes obligatoires
Pourquoi envisager une prévoyance TNS complémentaire ? À cause de la faiblesse des indemnités perçues par un photographe provenant de son Régime Obligatoire, quel que soit son statut. Ce qui motive souvent la souscription à un contrat de prévoyance pour photographes.
Les auteurs photographes sont considérés comme des artistes. Ils produisent des « œuvres d’art », dont la vente occasionne des cessions de droit d’usage, des tirages limités, numérotés et signés, et une rémunération en droits d’auteur. Cette catégorie de photographes dépend de la Sécurité sociale des artistes auteurs.
Si vous êtes auteur photographe, il faut que votre "assiette sociale" (vos revenus artistiques) soit annuellement supérieure à 600 x le SMIC horaire pour être indemnisé en cas d'arrêt maladie, d'invalidité ou de décès. Vous bénéficiez alors d'indemnités journalières (IJ), qui sont égales à 50 % de votre gain journalier de base (et limitées à 1,8 fois le SMIC).*
La pension versée en cas d’invalidité par le Régime Obligatoire sera également très faible, et insuffisante pour compenser la perte de revenu.
Enfin, en cas de décès, le capital unique que toucheront vos proches s’élève à 3 681 €.**
Les photographes pratiquant la photographie d’illustration ou la photographie sociale (photographies d’événements, portraits, ventes commerciales, traitement de photographie) relèvent de l’Union de Recouvrement des cotisations de Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales (URSSAF). À ce titre, si leur chiffre d’affaires ne dépasse pas 72 600 € annuels, ils peuvent bénéficier du statut de la micro-entreprise (Sécurité sociale des indépendants, ou SSI). Sans prévoyance photographe complémentaire, le montant des IJ alloué en 2023 par la SSI est de 60,26 € maximum en cas de maladie et de 220,14 € maximum les 28 premiers jours d’arrêt maladie, puis 293,51 € à partir du 29ème jour, en cas d'accident de travail ou de maladie professionnelle.***
Votre pension d'invalidité dépend à la fois de vos revenus et de votre catégorie d'invalidité. Son montant insuffisant incite beaucoup de professionnels à souscrire un contrat de prévoyance complémentaire. Car en cas d'invalidité totale et définitive, un photographe perçoit une indemnité de 8 233,08 € (minimum) à 21 996 € (maximum) annuelle. En cas d'incapacité partielle, sans prévoyance photographe, ces montants passent à 5 843,76 € et 13 197,60 € par an. Vous percevez aussi une rente complémentaire en cas d’invalidité totale et définitive avec la nécessité de recourir à une tierce personne pour effectuer les actes courants de la vie, soit une perte totale et irréversible d’autonomie, dont le montant annuel est de 14 310,60 € en 2023.
Vos proches reçoivent un capital décès de 8 798,40 € si vous êtes encore cotisant au moment du décès, ce capital passant à 3 519,36 € en cas de retraite. Un capital orphelin de 2 199,60 € est également prévu.*
À titre indicatif, un photographe de presse indépendant gagne en moyenne 4 129 € brut par mois, tandis qu'un photographe publicitaire perçoit entre 2 000 € et 2 350 €**** par mois. Une prévoyance photographe devient donc nécessaire, afin de parer à tout aléa (accident, maladie...). Compte tenu de la faiblesse des prestations sociales versées, vous avez donc intérêt à souscrire un tel contrat pour compenser une perte soudaine de revenus.
*Ameli.fr
**Secu-artistes-auteurs.fr
***Servicepublic.fr
****Journaldunet.com
La prévoyance MetLife pour les photographes
Comment MetLife protège-t-elle les photographes en cas d'arrêt de travail, d'invalidité et de décès, quel que soit leur statut ? Quelles garanties complémentaires utiles peuvent-ils également souscrire ?
Les indemnités journalières en cas d’arrêt de travail pour les photographes
Afin de compléter l'insuffisance des indemnités versées par leur régime obligatoire, grâce à leur prévoyance photographe, les professionnels TNS peuvent, selon leurs besoins, souscrire une garantie et recevoir une indemnisation dont le montant peut atteindre 1 000 € par jour. Ainsi, ils n'auront aucune inquiétude à avoir en cas d'incapacité de travail temporaire causée par une maladie ou un accident.
La rente d’invalidité et le capital décès pour les photographes
Les clauses rente invalidité et décès sont incluses d'office dans le contrat de prévoyance MetLife des photographes : avec cette assurance dirigeant, ils reçoivent jusqu'à 20 millions d'euros en cas de perte totale et irréversible d'autonomie (PTIA). En cas de décès, leurs ayants droit reçoivent jusqu'à 50 millions d'euros.
Dans les 2 cas, les prestations de cette assurance activité libérale peuvent leur être versées sous forme de capital ou de rente viagère.
Ils ont néanmoins tout intérêt à souscrire également la garantie "Rente Invalidité" dans leur prévoyance photographe : en cas d’invalidité permanente partielle ou totale (IPT et IPP), ils percevront jusqu'à 30 000 € par mois.
Les garanties de la prévoyance MetLife pour les photographes
Les contrats de prévoyance MetLife se caractérisent par leur grande souplesse, afin de s'adapter aux objectifs individuels de chaque assuré relevant du régime TNS. Ainsi, un photographe indépendant, s'il le souhaite, choisit d'ajouter des options supplémentaires à son contrat de prévoyance photographe, comme la rente éducation en cas de décès prématuré (jusqu'à 2 000 € par mois pour chaque enfant à charge). Quant à la rente de conjoint, elle constitue un mécanisme de protection de votre conjoint, qui recevra jusqu'à 5 000 € par mois.
Vous hésitez sur certaines garanties prévoyance à souscrire (ou non)... Sont-elles indispensables ou au contraire superflues ? Demandez à nos conseillers de vous épauler, afin d'établir ensemble le contrat le plus personnalisé possible, parfaitement adapté à votre situation.
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Les photographes indépendant disposent de couvertures limitées en cas d'aléas d'arrêt de travail, invalidité ou décès.*
Nos conseillers sont à votre disposition et pourront évaluer vos besoins et étudier votre situation pour vous proposer des couvertures appropriées.
Questions / Réponses
Une bonne prévoyance photographe doit prévoir le versement d'indemnités journalières en cas d'arrêt de travail, d'invalidité (en cas de perte totale et irréversible d'autonomie comme en cas d'invalidité permanente partielle ou totale) ou de décès, afin de protéger efficacement l'intégralité de la famille.
Le tarif moyen d'une prévoyance pour photographe est de 26 € par mois.
Les garanties classiques sont les garanties arrêt de travail, invalidité et décès.
On peut aussi inclure une rente éducation et une rente de conjoint dans une prévoyance photographe, afin de financer les frais de scolarité de jeunes enfants ou compenser la perte de revenus par le conjoint en cas de baisse de revenus consécutifs au décès du souscripteur du contrat MetLife.
MetLife, inclut d'office avec les garanties protection juridique, décès et perte totale d'autonomie dans votre contrat de prévoyance.